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20 décembre 2014 6 20 /12 /décembre /2014 22:23

Publié sur le site MilEtUne d'après le cliché de Alberto Di Donato

 

ob_36ef46_toscane.jpg 

 


 

Quand montera sur nous la couette duvetée

des brumes du matin jusqu'à nos yeux rougis,

j'éteindrai doucement la dernière bougie

qui nous tint éveillés bien plus qu'à satiété.

 

Quand le premier rayon bravant la jalousie

sur ton sein turgescent découpera sa lame

revigorant d'un coup une pressante flamme

je n'aurai qu'une envie, jouer les mafiosi.

 

Ne pouvant résister à l'appel de l'aurore

tu quitteras le lit, ma belle florentine

sur ta bouche charnue une moue enfantine.

 

Je viendrai au plus près voir au fond de tes yeux

l'horizon Apennin brûlant de mille feux

et sentir frissonner tes hanches en amphore.

 

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commentaires

C
Magnifique, ce poème d'amour turgescent...<br /> Moi qui voulais arrêter lechocolat, je vais garder un peu mes hanches en amphore...Au cas où.;-)
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V
<br /> <br /> Le chocolat n'a jamais donné de hanches en amphore! En tout cas pas sur moi <br /> <br /> <br /> Ce n'est pas le moment d'arrêter, Celestine! Bonnes fêtes de fin d'année.<br /> <br /> <br /> <br />
W
Convergent ou divergent le strabisme ?
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W
Ah, la Toscane ! Je reconnais le paysage... et comme la brume lui va bien !
Répondre
V
<br /> <br /> Je ne connais pas mais j'essaie d'imaginer dans les yeux de la florentine... à moins qu'elle ne soit "strabica" (bigleuse)<br /> <br /> <br /> <br />

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  • : Même grasse, la risette du Mans n'a jamais fait de mal à personne (Vegas sur sarthe) . Parce que "Ne rien dire, nuit gravement à la santé", voici mon actualité d'un jour, mes écrits, mes participations aux ateliers d'écriture. Entre la Route de la rillette et Las Vegas Boulevard, le petit monde d'un papi qui s'amuse !
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