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12 septembre 2014 5 12 /09 /septembre /2014 13:22

 

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.

Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.

Pas sûr que j'écrive tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!


 

J'ai beau recompter... c'est bien la cinquième.

Pour la cinquième j'aurais aimé non pas un discours mais un vrai échange, quelque chose d'enrichissant qui éclaire ma journée ou me fasse réfléchir.

Oh je n'attendais pas une voix vibrante ou sensuelle ou rassurante mais un message, le simple message d'un être vivant à un autre être vivant en bref, une communication !

Alors j'écoute et réécoute ce message impersonnel sans pouvoir y répondre.

J'en prends mon parti, il s'adresse à moi et pourtant il ne m'apporte rien, juste un constat, comme un couperet... « Vous n'avez aucun nouveau message »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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10 septembre 2014 3 10 /09 /septembre /2014 14:09

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.

Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.

Pas sûr que j'écrive tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!


 

J'aurais pu parler d'un Ruchottes Chambertin du cousin François voire d'un Haut Fayan de Puisseguin Saint-Emilion ou encore d'un Jasnières Lelay 2011.

J'aurais pu parler fillette, magnum, jéroboam, mathusalem, balthazar voire nabuchodonozor... mais le cœur n'y est pas.

 

A l'heure où un bras de fer s'engage à Gevrey-Chambertin sur la route des Grands Crus entre les viticulteurs et la DDT à propos de l'enlèvement des panneaux « Ici commence le chambertin » au prétexte d'un futur classement au patrimoine mondial de l'Unesco et par solidarité avec mes « pays », je ne dirai rien... si !

Oui au nettoyage, non au pillage !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 20:40

Publié aux Impromptus Littéraires sur le thème : Une étrange bâtisse 

 

index.jpg

 

 

C'était la toute dernière bâtisse du village, marquée d'un panneau Fouzy-sur-la-Tronche copieusement criblé par nos savants tirs de caillasse.

On passait toujours devant à fond la caisse - c'est à dire dix à l'heure - sur la mob bleue d'Oncle Hubert mais jamais on ne s'y serait arrêté.

Etait-ce parce que le maire du village y régnait en maître ou parce que la Tronche à cet endroit grondait sauvagement contre les pales pourries d'une grande roue à aubes immobile et noire comme un loup garou?

Tout dans ce lieu semblait chargé d'un lourd secret.

Le moulin flanqué de son étrange cheminée de briques disjointes ne moulasse plus rien depuis belle lurette, en tout cas je n'avais jamais entendu dire qu'on y ait moudré ou moudu - ça sert à quoi de nous faire copier cent fois ces foutus verbes du troisième type - le moindre boisseau de blé depuis que j'étais né.

Pourtant à chaque fois qu'on rebeuillait dans le coin avec les potes, ça viaunait comme une odeur de farine rance qui me donnait la nausée et m'attirait en même temps.

 

Alors quand le Bébert a proposé d'y aller voir cette nuit-là à cause que c'était nuit de pleine lune, j'ai ressenti ce machin que les grands appellent la drénaline et qui m'occasionna une drouille carabinée !

Pendant que je soulageais mes arrières aux cagouinces, Bébert préparait le matos en grand secret: échelle de corde, sac à dos et cette fameuse lanterne de cheminot Wonder qui s'use même quand on s'en sert pas.

On a jarté sans nous retourner - en chaussettes pour pas alerter Rex, le câgne du voisin qui aboyait au moindre bruit - et plus vite que prévu à cause d'une forte rabasse qui nous a gaugés avant même d'avoir passé le pont de la Tronche!

 

Vindiou! On était pas beaux à voir quand on est passés au travers d'une borgnotte restée entr'ouverte. Heureusement y avait personne pour nous voir.

J'appris plus tard que nononque - Oncle Hubert - y était passé bien avant nous pour aller dévierger celle qu'on appelait aujourd'hui Madame le Maire, mais c'est une autre histoire.

Bref, la borgnotte était si étroite que j'y ai déniapé ma belle chemisette - celle avec l'écusson brodé L'Héritier-Guyot “Buvez du cassis” - mais on était en mode aventurier genre Lawrence d'Arabie et j'ai même pas pensé à la tisane que j'allais prendre au retour.

Dans le moulin c'était noir avec un escalier noir et des murs tout noirs aussi.

Faut dire que la lanterne Wonder faisait du noir à cause que nononque en avait soupé de changer les piles.

Alors en tâtonnant, chacun a compté les marches - bêtement puisqu'y en aurait autant en redescendant - mais j'ai pas trouvé pareil que le Bébert: c'était mauvais signe, ça sentait le mystère à plein nez et la poussière aussi.

 

Soudain j'ai buté sur un gros ventre mou, un peu comme celui du maire ou plutôt comme celui du sergent Garcia, le gros beusenot où Zorro s'amusait à dessiner des grands Z en noir et blanc chaque mercredi dans la télé des voisins...

C'est Bébert qui m'a retenu avant que je redescende l'escalier cul par dessus tête.

Par une croisée de l'étage, la pleine lune semblait franchement se foutre de notre gueule.

Faut dire qu'on était blancs comme les Francini de la piste aux étoiles tellement qu'on s'était frottés aux sacs qui traînaient.

Cette âcre odeur de son ou de farine viaunait de plus en plus à m'en filer le virot à moins que ce ne soit la drouille qui rappliquait à nouveau...

T'es tout pâle” m'a soufflé Bébert qui était aussi blanc que moi.

Je cherchai un endroit pour m'isoler au milieu de la vieille machinerie faite de poutrelles, de poulies et de courroies de cuir reliées par d'immenses toiles d'araignées.

Soudain, un grand bruit de chute... un cri étouffé!

Je me traînai dans leur direction.

Le Bébert et la lanterne Wonder venaient de tomber dans la trémie, le grand entonnoir de bois dont ne sortaient guère plus que ses chaussettes et un râle de mort-vivant.

Alors j'ai tiré sur les pieds de toutes mes forces jusqu'à l'entendre gueuler plus fort.

Il était bien esquinté, les genoux couronnés, la tronche rouge et blanche avec une belle beugne sur le front et débordant de reconnaissance: “Tu m'as sauvé la vie” chouina t il en se collant à moi.

Bizarrement il s'était mis à faire grand jour - surement la fameuse drénaline dont parlaient les grands - et en haut de l'escalier clairait une grosse lampe tempête.

 

Derrière la lampe, une p'tiote en pyjama nous observait d'un oeil curieux, l'autre oeil étant caché par ladite lampe.

Quand je dis la p'tiote, tout le monde au village l'appelait la Marcelle et elle avait toutes les raisons d'être là à cette heure puisqu'elle était la fille du maire et d'ailleurs elle y est encore... pas dans l'escalier mais fille du maire, enfin de l'ancien maire puisqu'il ne l'est plus, bref.

C'est avec elle qu'on allait nadouiller au lavoir pendant toutes nos vacances et le fait d'avoir mouillé nos culottes ensemble me disait qu'on allait pouvoir s'arranger pour qu'elle dise rien à ses vieux.

Je lui ai refilé deux carambars avec les blagues et un roudoudou à la fraise qui moisissaient dans mes poches et puis on a déguerpi sur nos chaussettes, la gueule enfarinée, Bébert avec sa beugne et moi avec ma chemisette déniapée, laissant derrière nous le moulin et son secret.

On avait paumé la lanterne d'Oncle Hubert, ce qui nous garantissait une double tisane mais c'est le prix à payer - dit-on - pour la drénaline.

 

 

La p'tiote n'a jamais cafté, du moins pas encore à ce jour... 

 


 

 

Lexique du patois bourguignon:

 

beugne : bosse

beusenot : idiot

borgnotte : petite fenêtre

chouiner: pleurnicher

déniapé : déchiré

drouille : diarrhée

esquinté : abîmé

gaugé, tripé: mouillé

jarter : renverser, marcher très vite

nadouiller : jouer, éclabousser avec de l'eau

p'tiote : gamine

rabasse : averse

rebeuiller : fouiller

tisane ou frottée : dérouillée

viauner : sentir mauvais

virot: nausée


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8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 18:29

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.

Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.

Pas sûr que j'écrive tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!

 

 

Croire que Jack l'Eventreur était un barbier polonais, qu'un secrétaire d'Etat ne payait pas ses impôts par pure négligence, que le livre de V. Trierweiler est en rupture de stock, que la cigarette électronique est parfaitement inoffensive, que les tarifs de l'électricité n'augmenteront pas, qu'un jour les poules sans-dents auront des dents, que les sept nains étaient bien sept, qu'il faut attendre trois heures après un repas pour se baigner, que Corneille a écrit les pièces de Molière, que les calamars frits sont confectionnés à partir à partir d'anus de porc... tout ça nuit gravement à la santé.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 21:30

Publié sur le site MilEtUne histoires d'après l'illustration suivante


ob_45cedf_tango-au-nixnox-paris.JPG

 

Je crois que le tango a dû être inventé par un type qui ne savait pas ce qu'il voulait... on hésite, on recule puis on avance mais on avance pas vraiment... enfin comme disait Oncle Hubert qui citait parfois Clémenceau: ”Cette danse d'improvisation c'est des figures qui s'emmerdent et des derrières qui rigolent”.

 

Un électrophone Teppaz jouait “la cumparsita” en stéréo s'il vous plait et quelques couples glissaient déjà sur ce que je pris pour une patinoire.

Je n'y connaissais rien et pour moi, bandonéon était un mot grossier plus qu'un instrument.

Tante Anastazia avait réussi à traîner nononque au cours de tango de la rue Balzac.

Je lui trouvai le même air ravi que le jour où il avait inondé notre cave en perçant une barrique de passetougrain!

Après tout le tango ce n'était qu'une marche, et la marche il ne connaissait que ça.

Anastazia avait cru bon de revêtir le costume traditionnel polonais avec la jupe fleurie et le bustier en dentelle et rubans multicolores.

Notre entrée à la milonga fut des plus remarquée puisque même le bras du Teppaz en sauta de surprise. Faut dire qu'un perroquet polonais sur un parquet argentin, on voit pas ça tous les jours!

C'est pour lui” lança Anastazia en poussant Oncle Hubert dans les bras du professeur.

C'était une grande femme élégante et sensuelle, entre deux âges et d'une grâce infinie bien que perchée sur d'improbables talons aiguille qui allaient - à n'en pas douter - transpercer les grands ripatons d'Oncle Hubert dès les premières mesures.

 

En fait il n'y eut pas de première mesure.

Je ne saurais dire qui de l'oeil noir d'Anastazia, du parfum capiteux du professeur ou du corps à corps qui débutait provoqua l'évènement mais nononque devint d'une pâleur mortelle avant de s'évanouir au son du bandonéon sur le parquet ciré...

On le releva tant bien que mal pour l'asseoir dans un fauteuil où il reprit quelques couleurs après trois verres de Fernet-Coca bien tassés!

 

Le Teppaz entamait “Adios Muchachos” et Anastazia estima fort à propos qu'il était temps de prendre congé. Comme Nononque se confondait en excuses auprès de sa belle et éphémère cavalière, Anastazia nous tira lui et moi par la manche en secouant rageusement ses rubans multicolores... la leçon de tango avait fait long feu.

 

 

 

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7 septembre 2014 7 07 /09 /septembre /2014 18:58

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.

Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.

Pas sûr que j'écrive tous les jours, question de choix... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!

 

 

Quel meilleur endroit pour faire des choix et des affaires qu'une brocante géante ?

Non pas celle de Lille qui est une pure folie mais le bric à brac géant de Jaurès au Mans, bien plus modeste avec ses deux kilomètres de long...

 

Deux kilomètres à atteindre en cherchant une place de stationnement dans les nombreuses petites rues barrées ou en sens interdit.

Deux kilomètres à arpenter sous un soleil de plomb à la recherche d'un stand attractif et surtout d'une terrasse ombragée pour une bière bien fraîche.

Affligem ou Kronembourg ?

Ça c'est une affaire de choix

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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6 septembre 2014 6 06 /09 /septembre /2014 16:08

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.

Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.

Pas sûr que j'écrive tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!

 

 

Aujourd'hui, changé ma recette.

Vidé et rincé les récipients.

Concocté un mélange d'eau et sirop de citron fort.

Goûté personnellement le citron fort... c'est vraiment fort, et dégueulasse.

Evité le pastis que je garde pour ma consommation personnelle.

Evité la Corona pour la même raison.

Evité le sirop de cassis auxquels « ils » s'étaient trop habitués.

Rempli soigneusement les récipients et remis les bouchons supérieurs sans lesquels « ils » s'échapperaient.

Remis en place les récipients dans leurs arbres respectifs.

Admiré mon œuvre.

Ai eu une pensée pour les insectes à préserver.

Lancé un défi aux mouches, guêpes et frelons...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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5 septembre 2014 5 05 /09 /septembre /2014 19:46

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.

Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.

Pas sûr que j'écrive tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!

 

 

Vu dans le catalogue Casto... celui qu'est castoche à lire :

Lames de carrelage imitation bois.

Je savais que le carrelage c'est du bouleau mais à ce point là !

Vu à la page suivante :

Lames de carrelage imitation béton.

Je suppose que le béton ciré imite le bois à la perfection.

Et comme il existait déjà des lames de bois imitation carrelage, la boucle est bouclée... ou plus exactement, je suis infoutu de savoir si je peux clouer du carrelage ou poser du parquet au mortier-colle ?

Finalement je vais acheter un marteau qui fasse truelle... un martelle, quoi !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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4 septembre 2014 4 04 /09 /septembre /2014 18:44

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.

Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.

Pas sûr que j'écrive tous les jours ... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!

 


 

septembre.

Loin des polémiques, des drames familiaux, des cessez-le-feu qui ne cessent rien, des bourses qui flottent, des livres réglement-de-compte, des mises en examen, des vrais faux sondages...

La douceur d'un chemin ombragé à la tombée du soir, nos chats ouvrant la marche et jouant à qui montera le plus haut aux arbres, dans le silence de la forêt qui s'endort et les odeurs de terre humide, de pommes de pin tièdes et de champignons. Bref, la douceur d'une fin de journée bucolique.

Que j'aime ce mot - bucolique - en un seul mot, bien sûr !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 19:04

Les 366 réels à prise rapide correspondent à un exercice d’écriture de Raymond Queneau tiré des Exercices de Style. Il s’agit d’écrire chaque jour un texte sur un thème proposé sous la forme “Aujourd’hui [quelque chose]“.

Les règles sont les suivantes : écrire sur le vif, ne pas écrire plus de 100 mots, rapporter des éléments réels de sa journée sans en inventer et sans se référer à un jour antérieur, suivre la thématique de la date correspondante.

Pas sûr que j'écrive tous les jours (une main dans la poche)... et de toute manière, pas sûr que vous me lisiez tous les jours!


 

Quatre bouts de gaine thermo-rétractable

dix centimètres d'étain-plomb à souder

trois ampoules LED encastrables basse tension

une pince à dénuder

 

Tout ce qui ne rentre pas dans mes poches jonche la terrasse :

fer à souder

pince coupante

décapeur thermique

multimètre

tournevis

perceuse et forêts

 

C'est pas tous les jours que je remplacerai les lampes de l'éclairage intégré de la terrasse.

Qui a inventé ça ? L'éclairage intégré ?

Le seul éclairage dont les lampes crament si souvent qu'on en vient à détester l'intégration et à regretter l'époque de l'éclairage au gaz de ville ou à la torche !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Présentation

  • : Le blog de Vegas-sur-Sarthe
  • : Même grasse, la risette du Mans n'a jamais fait de mal à personne (Vegas sur sarthe) . Parce que "Ne rien dire, nuit gravement à la santé", voici mon actualité d'un jour, mes écrits, mes participations aux ateliers d'écriture. Entre la Route de la rillette et Las Vegas Boulevard, le petit monde d'un papi qui s'amuse !
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